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Peindre les paysages et l'eau

Photo du rédacteur: GommedecrayonGommedecrayon

La peinture de paysage n'est pas si aisée qu'il y paraît. Certes, se disent certains (si...si, je vous entends...) rien n'est plus périlleux que la peinture de portraits. J'en conviens. Mais, la peinture de paysages cachent quelques difficultés.


Les arbres

Peindre les arbres demande de la souplesse. Attention aux couleurs opaques, et surtout à la tentation de ne choisir qu'un seul vert. Pire, un vert violent, agressif, voire fluo. Rapidement, la peinture devient un champ d'épinard !

Se simplifier la vie avec les verts ! Oui, mais comment ? Déjà, se borner à un seul vert. Un vert winsor ou un vert phtalo. Attention, ce vert est du genre nommé ci-dessus : violent et agressif aux yeux. Pour "calmer" ce vert, tout en profitant de sa merveilleuse saturation, ajouter une pointe de terre de sienne brûlée. La saturation va descendre d'un cran. Regardez la magie opérer. Par contre, apprenez à doser. Une pointe de terre de sienne brulée !

Vous pouvez aussi ajouter du terre de sienne naturelle, du rouge indien (une pointe !) du blue outremer ou pour un rouge sombre un peu de rouge de cadmium. Cependant, comme de mon côté je ne me sers du rouge de cadmium que pour foncer mes verts, je pense que je n'achèterai plus de cette couleur. Adieu rouge de cadmium...

Penser à ajouter la couleur de la verdure dans les troncs !


Les champs

Les champs ou tout ce qui est grande forme d'herbe, de terre ou de culture...nécessite des couleurs variées, des effets et des coups de pinceaux un minimum visible. De grands aplats (plat) de couleurs exprime l'ennui plus que la nature et son côté apaisant.


Comment animer ces formes ?

Peindre avec des coups de pinceau dynamiques. C'est à dire pas peindre uniquement avec des mouvements horizontaux réguliers, ou verticaux en essayant de peindre au mieux. A trop vouloir bien faire, les champs deviennent ennuyeux.

Ajouter des effets, surtout si vous débutez, en gouttant de l'eau propre sur vos lavis. Des gouttes de couleurs comme des terre de siennes naturelle ou brulée. Des verts plus jaunes ou plus bleus. Pensez à varier vos verts ! Ce sera une belle étape. Pour cela, comme indiqué dans le chapitre sur les arbres, prenez du vert winsor ou du vert phtalo et faites différents mélanges en ajoutant soit du terre de sienne brulée, soit du bleu outremer (ou les deux) soit du terre de sienne naturelle.

Ajoutez aussi du jaune. Soit, nous peignons l'aquarelle du clair au foncé, mais essayez de poser du jaune sur vos verts. Effets garantis !


N'oubliez pas votre grande aide : la lumière

La lumière, l'orientation de la lumière, en plus de rendre crédible votre aquarelle, de rendre l'impression de volume, va vous guider pour nuancer et enrichir des bonnes couleurs et valeurs votre paysage.

C'est donc la première question à se poser avant de peindre : d'où vient la lumière ?

A vous de vous référer à la vue que vous peignez, à l'image qui vous inspire ou tout changer en imaginant une lumière différente. Une seule règle : ne pas changer l'orientation de la lumière en cours de route.


Bonne aquarelle à tous !




 
 
 

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